Un artiste qui a marqué son époque
Hommage à Arab Ouzellag |
La Nouvelle République 04/12/2007 |
Arab Ouzelag, de son vrai nom, Baouz Arab est né le 22 février 1925 à Isseghouan, du côté d’Ouazlaguen, dans la wilaya de Béjaïa. Etant enfant, il a été emmené par son frère aîné, qui l’a gardé chez lui à El Harrach. Au bout de quelques années, son frère déménage pour s’installer à la basse Casbah d’Alger, plus précisément à la rue Marengo, au numéro 25, dans le même immeuble où vivait le maître El Anka. Etant adolescent, il commence déjà à s’intéresser à l’ambiance des fêtes au niveau de la Casbah et à faire connaissance avec ses habitants. Automatiquement, il se met à fréquenter certains artistes tout en s’intéressant à la chanson chaâbi Au bout de deux années, c’est-à-dire en 1953, Arab Ouzellag enregistre ses premiers 78 tours dont les titres sont les suivants : « Goulagh adhlhough wahdhi », « Lamane bwint ouamane » et les autres titres. En 1955, il enregistre un 45 tours. En 1959, il part en France pour l’enregistrement de neuf 45 tours aux éditions « Topaz », la même année que Rabah Driassa, Kamel Hamadi, Noura, Mouhand Rachid et certains autres. D’ailleurs, son dernier enregistrement date de quelques mois avant sa disparition, de même qu’il a enregistré un duo avec Fadila Djziria. Arab Ouzelag a laissé une soixantaine de titres, au niveau de la discothèque de la radio chaîne II. En 1972, il meurt tragiquement. Il est enterré au cimetière d’El Kettar. |
par Yacine Kahina |